Qui dit, qui rit
(1976 "Bidon")
Trâiner son bluesSur le boulevardDans des cafés, néons blafards,Et voir sa gueuleDans une boule de flipper,Qui dit, qui rit, pis qui pleure.Fumer ses nuitsEn lunettes noiresPrès d'un juke-box de hasardEt voir sa vie dans un rétroviseur,Qui dit, qui rit, pis qui pleure.{Refrain:}Mettons que moi,Cette vie-là, ces trucs-là,Ça n'serait pas tellement mon style.Mettons que moi, cette vie-là, ces trucs-là,Ça me donne envie de quitter la ville...{Refrain x2}Ou alors, faudrait que le bord de la merVienne chez nous passer l'hiverAvec ses plages et ses îles,L'Estérel à domicile.Parasols, sur mon amour cafés crèmes.Je mets des algues et du sel,Je couvre de sable finLe sale métro du matin.L'amour casqué, cent quatre-vingtsSur le pavé du p'tit matin.Il y a des sanglots dans le carburateur,Qui dit, qui rit, pis qui pleure.Chercher l'amour dans des cinés,Dans les rues de banlieues pauméesEt voir cette fille sur un écran couleur,Qui dit, qui rit, pis qui pleure.{Refrain x4...}
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