Colombine et colombin
(Paroles: Richard Gotainer. Musique: Claude Engel)
La belle attendait au café.De loin, elle l'avait repéré.Soudain, au milieu du boulevard,Elle le vit faire le grand écart.C'était leur premier rendez-vous.Lui dérapait sur un cacou.Elle trouverait sans doute ridiculesTous ces zigzags et ces virgules.Pour l'amour de sa belle amie,Le patineur eût du génie.Il fit croire à la bien aiméeQu'il s'agissait d'une nouveauté.Ce p'tit Pierrot à l'origineParti rejoindre ColombineInventait une danse de ZinZinEn glissant sur un colombin.La jouvencelle fut épatéePar un galant aussi branché.Il lui montrait des choses en vogueAvant sortie sur catalogue.Elle se dit : " Si je n'ai pas l'air,Je vais passer pour une mémère.Pour ne surtout pas être en reste,faisons comme lui les mêmes gestes. "Un chihuahua, fort à propos,Venait de perdre son stylo.Aussi fit elle sur le trottoirLe plus beau de tous les départs.En découvrant le tas qui pue... euh...En découvrant le pas qui tue,Il avait mis le doigt dessusDès lors qu'elle eut le pied dedans.Elle trouva le truc épatant.Voir tout en bleu quand tout est noir,C'est la morale de cette histoire.Une fois sauté, le pas qui coûte,Une fois lancé, c'est l'autoroute.On peut glisser sur les tracasDans la bonne humeur et la joie.Dans les guibolles de cœurs joyeux,Même un faux pas peut être heureux.
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